Comme un possible : est un court-métrage d'animation musicale de 8 minutes qui ouvre des portes sur les tourments des adolescents et leurs conduites à risque, mais aussi les possibilités de la rencontre avec les adultes, particulièrement ceux du domaine médical.
Tout un univers métaphorique - basé sur plusieurs années de recherche scientifique et de pratique médicale - se déploie en dessins animés sur un rap à 5 voix où s’approchent 4 ados et un médecin.
Pour accéder au film dans sa version classique : Cliquez ici.
N° des séquences:
- Intro : 0:00 à 0:20
- 01 : 0:20 à 0:43 - Les adolescents n'abordent pas spontanément leurs problèmes psychologiques et ceux-ci sont souvent inapparents. Les adultes sont gênés de les interpeller à ce sujet.
- 02 : 0:43 à 1:07 - Les plaintes et les interrogations sont multiples à l'adolescence.
- 03 : 1:07 à 2:10 - Il y a une singularité de la transformation cérébrale à l'adolescence.
- 04 : 2:10 à 2:40 - Le cerveau cognitif (sapiens) prend de l'ascendant sur le mammifère et le reptilien mais par à-coups et reste influençable.
- 05 : 2:40 à 3:06 - Un défi central : Comment s'adapter ET se différencier ?
- 06 : 3:06 à 3:35 - Parmi les influences multiples celle des parents est primordiale.
- 07 : 3:35 à 4:35 - Echanger , communiquer, adorer, rejeter aimer, se lier, sont les moteurs quotidiens.
- 08 : 4:35 à 4:50 - Les conduites à risque sont des tentatives d’adaptations. Leur caractère délétère impacte l'avenir.
- 09 : 4:50 à 5:22 - Il est nécessaire de distinguer les expériences et l'envahissement.
- 10 : 5:22 à 6:10 - L’adolescence est une mutation vulnérable mais aussi opportunité créatrice qui ne peut éviter l'effort de structuration interne.
- 11 : 6:10 à 6:55 - Soumises à des poussées anxieuses et dépressives, les solutions radicales et binaires sont attractives.
- 12 : 6:55 à 7:07 - Les conditions de la confiance.
- 13 : 7:07 à 7:15 - Le type de positionnement du professionnel permet ou non une relation structurante.
- 14 : 7:15 à 7:32 - L'essentiel est de passer un cap. Car les comportements sont le plus souvent passagers même si dangereux.
- Générique : 7:32 à 8:30
BIBLIOGRAPHIE des fiches CAPACITES
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Annexe :
LA QUESTION DU SECRET CHEZ LE PATIENT MINEUR
Relève des articles L1110-4 , L1111-5 et R1111-6 du Code de la Santé publique.
De manière générale, si le mineur a aussi le droit au respect de sa vie privée, de son intimité (art. 9 du code civil) et au secret des informations le concernant (art. L1110-4 du csp) non nécessaires aux prises de décisions parentales, il n'en demeure par moins soumis à l'autorité parentale jusqu'à sa majorité ou son émancipation. Dans ce cadre, les parents doivent être tenus informés de la situation de santé de leur enfant.
Mais dès lors que le mineur (moins de 18 ans) formulera la volonté - justifiée - que ses parents ne soient pas mis au courrant de sa situation, le médecin pourra le prendre en charge dans le secret total aux conditions posées par le code de la santé publique (1).
Aussi, le médecin rappellera systématiquement aux adolescents que le secret professionnel dans ces conditions leur est garanti à partir du moment où leur comportement ne met pas en danger à court terme leur santé et tant qu'il sera nécessaire et utile à poursuite de la prise en charge. Cette situation (dérogatoire) garantie que rien ne sera dit sans que son accord n'ait été donné (1). La transmission d'information se fait alors dans le même cadre qu'avec l'adulte. Le médecin doit recueillir l'opposition expresse du mineur à la divulgation d'information ( si c'est le cas) et l'intégrer dans le dossier. Par ailleurs, le médecin fait mention écrite dans ce dossier de la demande de non communication aux parents des documents constitués à ce sujet (2).
(1) Dans Le cas où le mineur s'oppose expressément à la consultation du ou des titulaires de l'autorité parentale afin de garder le secret sur son état de santé, l'art. L1111-5 du csp prévoit que : " par dérogation à l'article 371-2 du CC (relatif à l'autorité parentale), le médecin peut se dispenser d'obtenir le consentement du ou des titulaires de l'autorité parentale sur les décisions médicales à prendre lorsque le traitement ou l'intervention s'impose pour sauvegarder la santé d'une personne mineure"...Dans le cas où le mineur après avoir été éclairé "maintient son opposition, le médecin peut mettre en oeuvre le traitement ou l'intervention. Dans ce cas, le mineur se fait accompagner d'une personne majeure de son choix."
(2) art. R1111-6 du csp : sur la procédure d'inscription dans le dossier de la demande spécifique de secret