L'essentiel
En savoir plus
Hors situation de crise
Information et documentation
Pour les professionnels de santé : l’INPES met à disposition de la documentation et des brochures utiles à la prévention de la santé publique
Pour les jeunes: l’INPES met à leur disposition un site internet concernant leur santé
Faire le lien avec le service de santé scolaire
Au sein des établissements du premier et second degré, il existe un service de santé scolaire appelé "Service de promotion de la santé en faveur des élèves". Ses missions sont entre autre de promouvoir la santé en faveur de tous les jeunes scolarisés, favoriser l'insertion scolaire des jeunes handicapés ou malades, et participer à l'éducation pour la santé.
Le service de santé comporte :- L’infirmier scolaire est le premier interlocuteur des élèves pouvant faire si besoin le lien avec le médecin scolaire et avec l’Education Nationale
- Le conseiller principal d’éducation de l’établissement peut être contacté par l’élève ou les parents
- L’assistant du Service Social est chargé d’apporter écoute, conseils et soutien aux élèves pour favoriser leur réussite individuelle et sociale.
- Les psychologues scolaires ont pour but de créer les conditions d’un équilibre psychologique des élèves favorisant leur réussite et leur investissement scolaires.
- Le médecin scolaire mène des actions de prévention individuelle et collective et de promotion de la santé, réalise les bilans de santé obligatoires et élabore des programmes de santé pour les établissements
Pour faire le lien avec le médecin scolaire de secteur :www.education.gouv.fr/pid167/les-academies-lesinspections-academiques.html
Les lieux d’accueil :- Les espaces santé jeunes sont des lieux d’accueil, d’écoute, de prévention et d’orientation en matière de prévention de santé global qui accueillent les jeunes de 11 à 25 ans.
Tel : 06 35 13 14 29
- Les Point Accueil Ecoute Jeunes (PAEJ) sont des petites structures de proximité destinées aux jeunes de 16 à 25 ans en détresse liée à des difficultés sociales, psychologiques, éducatives, familiales, scolaires ou professionnelles avec une fonction d’accueil, d’écoute, de soutien, de sensibilisation, d’orientation et de médiation.
- L’École des parents et des éducateurs accompagne les parents et les jeunes dans les soucis quotidiens, de la scolarité, de problèmes de couple, de la relation avec un adolescent via des écoutes téléphoniques, des conférences, des consultations, des groupes de paroles, …
- L’UDAF (Union Départementale des Associations Familiales) : Dans chaque département, l'UDAF a pour mission de promouvoir, défendre et représenter les intérêts de toutes les familles vivant dans le département. Dans sa mission institutionnelle, l'UDAF rassemble les associations familiales du département et assure la coordination et l'animation du mouvement familial sur son territoire.
- Les CMP (Centre Médico Psychologique) ou CMPado sont des centres rattachés à un centre hospitalier dans les villes de plus de 20 000 habitants, assurent des consultations médico-psychologiques et sociales pour toute personne en souffrance psychique et organise leur orientation éventuelle vers des structures adaptées. Les demandes d’intervention en urgence sont déconseillées.
http://www.psycom.org/Glossaire-des-structures/Centre-medico-psychologique-CMP
- Les CMPP, Centre Médicaux Psycho-Pédagogiques sont des centres à gestion associative. Ils organisent la prise en charge multidisciplinaire des enfants et adolescents de 0 à 20 ans. Leur rôle concerne plutôt les difficultés scolaires ou d'apprentissage. Les possibilités d’interventions en urgence sont très limitées.
- Les Maisons des adolescents sont des lieux d’accueil des adolescents, quelques soient leurs questionnements ou leurs préoccupations (médicale, sexuelle, psychique, scolaire, juridique, sociale…) ils n’assurent pas vraiment des prises en charge structurées.
- Psychologue libéral (non remboursés sécurité sociale)
- Psychiatre libéral (selon les disponibilités)
- Le planning familial offre des consultations de contraception, des actions individuelles et collectives de prévention portant sur la sexualité et l’éducation familiale, des entretiens préalables à l’interruption volontaire de grossesse.
- Le Centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG) concerne toute personne désirant une information, un test de dépistage du VIH ou un entretien confidentiel avec un médecin.
- Le Centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (Ciddist) travaille comme les CDAG mais offrent aussi la possibilité de consulter sur toutes les maladies liées aux IST (Infections Sexuellement Transmissibles)
- AIDES est une association nationale de lutte contre le VIH/sida destinée aux personnes concernées directement ou indirectement par la maladie.
- Le Centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) met à disposition des informations concernant l’avenir professionnel des jeunes (formation, emploi, métier) et la gestion de leur vie quotidienne (droits, logement, loisirs, vacances).
- La Mission locale apporte des réponses aux questions des jeunes de 16 à 25 ans sur l’emploi, la formation, le logement et la santé. Elle propose des bilans de santé gratuits ainsi que l’aide médicale pour les personnes sans couverture santé.
- Les Consultations Jeunes Consommateurs (CJC) sont des consultations proposées aux jeunes consommateurs de cannabis et autres substances psychoactives ainsi qu’à leur famille.
Les services téléphoniques :
Addiction
>Tabac Info Service : 39 89
>Drogues Info Service : 0820 23 13 13 depuis un poste fixe 01 70 23 13 13 à partir d’un portable
> Écoute Cannabis : 0811 91 20 20
> Écoute Alcool : 0811 91 30 30
Santé des jeunes
> Fil Santé Jeunes : 3224
> Service public dit « Allô enfance maltraitée » : 119
Sexualité, contraception, VIH
> Écoute Sexualité Contraception : 0 800 803
> Ligne Azur : 0810 20 30 40
> Sida Info Service : 0 800 840 800 6
Santé mentale
> Suicide Écoute : 01 45 39 40 00
> SOS Suicide Phénix : 0825 120 364
Violences
> Violences conjugales Info : 3919
> Jeunes violences écoute : 0800 20 22 23
Illettrisme
>Illettrisme et solidarité 0 802 34 35 36
HébergementLes hospitalisations à temps complet court, moyen et long terme se font en :
- Service de pédiatrie ou d'adolescent à l'hôpital général
- Intersecteurs de pédopsychiatrie
En cas de crise (
notion de danger imminent nécessitant une intervention à court terme
)
- Pour les mineurs, si les parents (ou les détenteurs de l'autorité parentale) sont d'accord, S'adresser à l’ASE (aide sociale à l’enfance) soit en l’appelant directement au conseil général, soit en passant par l'Assistante sociale de secteur. Ce service mettra en œuvre une ou des mesures de suivi social ou éducatif en accord avec les parents. (Noter qu'il n'existe pas de SPDT (Soins Psychiatriques à la Demande d’un Tiers) pour les mineurs)
- S'il existe un désaccord parental Faire un signalement visant à protéger le mineur. S’adresser au procureur de la république qui informera l’ASE et la PJJ (Protection judiciaire de la jeunesse) et déclenchera une enquête sociale.
Les mesures judiciaires
L'information préoccupante est une information transmise à la CRIP (Cellule de Recueil des informations Préoccupantes, joignable aux heures de bureaux) pour alerter le Président du Conseil départemental sur l'existence d'un danger ou risque de danger pour un mineur :
- Soit que la santé, la sécurité ou la moralité de ce mineur soient considérées être en danger ou en risque de danger;
- Soit que les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social soient considérées être gravement compromises ou en risque de l'être.
- Le médecin peut téléphoner à la cellule afin de demander conseil sans donner le nom du patient, ou adresser un courrier (et non un certificat) au médecin de la cellule sous pli confidentiel, après avoir demandé l'accord des parents dans la mesure du possible en leur présentant cette mesure comme une aide que les intervenants de la cellule pourront mettre en place.
- Le médecin doit signaler directement au Procureur de la République (joignable 24h sur 24), éventuellement dans l'urgence par téléphone ou fax et courrier à suivre, dès qu'il estime que les faits dont il a été témoin, ou qui lui ont été rapportés, revêtent un caractère de gravité. Il peut utiliser le « signalement type » (disponible sur le site internet du Conseil national de l’Ordre des médecins, voir ci-contre) et le remplir uniquement en fonction de ce qu'il a constaté ou de confidences qu'il a reçues. Il ne doit en aucun cas mettre un tiers en cause.
- Devant une situation grave l’Ordre des médecins préconise le signalement au Procureur avec double à la CRIP.
Ordonnance de placement provisoire (OPP):- C’est une mesure judiciaire d'assistance éducative, prononcée par le Juge des Enfants ou le Procureur de la République. L'enfant n'est pas forcément placé dans une structure de soins psychiatriques. Il peut être confié à un foyer ou à une famille d’accueil.
- L'OPP est basée sur les articles L375-3 et 375-9 du Code Civil relatif à l'assistance éducative. Un médecin peut saisir le Procureur de la République pour demander une OPP si les conditions citées ci-dessous sont réunies :
- Si la santé, la moralité, ou la sécurité d'un mineur sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel ou social sont gravement compromises.
- Il s'agit de protéger l'enfant en le plaçant dans une structure pouvant assurer son hébergement.
- Opposition des parents à une prise en charge thérapeutique indispensable, ou opposition active de l'enfant aux soins (en pratique pour les adolescents).
- Les procédures de SPDT (Soins Psychiatriques à la Demande d’un Tiers) n'existent pas pour les mineurs : ce sont les parents (ou les tuteurs légaux) qui autorisent l'hospitalisation.
- En cas de refus, une OPP peut être demandée par le médecin.
- Les procédures de SPDRE SPDT (Soins Psychiatriques sur Demande du Représentant de l’Etat) peuvent par contre s'appliquer à un mineur.
- En cas de nécessité, penser à l’hospitalisation pour mettre le mineur en sécurité.
Toutes ces mesures de protection sont une dérogation légale au secret médical si le médecin se limite à signaler ou à communiquer uniquement les faits et ce qu’il a constaté.
Références :
http://www.education.gouv.fr/pid48/les-metiers-de-l-education-nationale.html
http://www.ddcs.paris.gouv.fr/SITE-DDCS/Protection-des-Populations-et-Prevention/Droit-des-personnes/Point-accueil-ecoute-jeunes-PAEJ
Entre Nous : comment initier et mettre en œuvre une démarche d’éducation pour la santé avec un adolescent, INPES 2009.
http://www.ado.justice.gouv.fr/index.php?page=enfance_danger-signalement
Rapport du Conseil National de l’Ordre des Médecins, « Signalement et information préoccupante », février 2016.
https://www.conseil-national.medecin.fr